dimanche 7 mars 2010

Palombella rossa



1989

Cinéaste: Nanni Moretti
Comédiens: Nanni Moretti - Asia Argento

Notice Imdb

Vu en dvd



Foutre, que cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un Moretti! Combien, 5, 6 ou 7 ans sans doute? Malheureusement, les retrouvailles ne sont pas si festives. Je suis resté à quai avec ce film qui m'a paru compliqué, voire abscons. A de nombreuses reprises, je n'ai pas compris à qui, à quoi faisait allusion Moretti.

Placé entre deux accidents de voiture dont le sens m'échappe également j'ai cru comprendre que le personnage amnésique interroge sa mémoire défaillante en même temps que son identité politique, l'idéal communiste comme le parti italien, l'avenir, la restructuration idéologique etc. Ne connaissant pas très bien, pour ne pas dire "pas du tout", l'histoire politique récente de la gauche italienne, j'ai eu bien des difficultés à déceler et comprendre à qui Moretti faisait référence dans cette introspection d'1h30. D'autant plus que la structure pas du tout linéaire, complexe, ne facilite pas la tâche.

Certes, le procédé amène des ruptures de ton plutôt drôles, émouvantes. Heureusement d'ailleurs, des bouffées d'oxygène dans un discours, une réflexion que les efforts à entendre m'ont passablement éreinté. Peut-être que le monde du water-polo que je ne connais pas non plus accentue le trouble dans lequel je baignais constamment pendant le visionnage.

Il arrive que je ne comprenne pas toujours les films que je vois et dans ces circonstances, j'arrive néanmoins à percevoir la richesse des thématiques ou des réflexions qui m'échappe. Or, en l'occurrence, je situe très mal en quoi ce que je rate dans ce Palombella rossa est d'une portée tellement plus grande que ce que mon appréhension me permet de toucher du doigt. Voilà pour une fois une incompréhension qui ne me rend pas humble. Lassitude?

L'interprétation n'est pas extraordinaire mais Moretti, à l'intérieur du cadre habituel qu'il s'octroie, toujours un peu le même personnage en colère, idéaliste, en recherche, vivant en un mot, s'offre quelques beaux moments de jeu, dans l'émotion et le sourire.
A noter que la très jeune adolescente Asia Argento (ici avec Mariella Valentini) apparaît deux ou trois fois.

Le film daté de 1989 la montre avec de petites chaussures de sport de l'époque. Son accoutrement, son air un peu boudeur à un moment m'ont fait songer à "L'effrontée" de Claude Miller. Il y avait quelque chose de `Charlotte Gainsbourg dans son allure.
Trombi:
Silvio Orlando:

Fabio Traversa:

Luisanna Pandolfi:


Imre Budavari:

Claudio Morganti et Alfonso Santagata:
Raoul Ruiz:

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