samedi 4 juillet 2015

Le trône de fer Saison 5



2015

Réalisateurs: Michael Slovis - Mark Mylod - Jeremy Podeswa - Miguel Sapochnik - David Nutter -
Comédiens: Peter Dinklage - Lena Headey - Emilia Clarke

Notice SC
Notice Imdb

Critique Saison 1
Critique Saison 2
Critique Saison 3
Critique Saison 4
Critique Saison 6

Vu sur le net

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Pour la première fois pendant le visionnage de cette série, je me suis interrogé sur le bien fondé du récit. Je me suis demandé si les scénaristes n'étaient pas en train de se fourvoyer, d'aller trop loin, si l'écriture n'était pas un peu trop simpliste.

Au cours des quatre premières saisons, j'ai eu l'impression qu'au contraire, ils retombaient toujours astucieusement sur leurs pattes quand l'histoire prenait des tournures trop extravagantes ou compliquées. Cette fois, plusieurs évolutions de personnages m'ont paru lassantes. Et à la fin de la saison, je n'ai pas le sentiment qu'on a vraiment avancé par rapport à la saison 4.

Difficile d'entrer dans le détail sans spoiler.

SPOILER

D'abord, le personnage de Sansa (Sophie Turner)
 continue son chemin de croix. C'est une vraie lassitude que de voir ce personnage sadien par excellence, cette Justine, se faire trimballer de psychopathe en pervers. Après Joffrey, là voilà dans les serres de Ramsay (Iwan Rheon).
 L'acteur accentue toujours sa folie avec le même sourire. Il est toujours sur le même ton. Fatiguant. Emmerdant à force d'être irréel. Écrit à la truelle, son personnage fait suer. Ayé, je baille! C'est la même ritournelle, cette histoire nous a déjà été racontée avec Joffrey. La redite est navrante. Oui, je m'ennuie devant Game of thrones!

Un personnage intéressant, Stannis Baratheon (Stephen Dillane),
 dépasse les bornes aussi. Encore une fois, on a du mal à croire en ce personnage, qu'il soit capable de tuer sa propre fille pour gagner une simple bataille. Alors qu'il l'aime manifestement, nan, pas assez crédible, boum, je sors de l'histoire en plein visionnage, je n'y crois plus, trop incohérent, ça n'a plus de sens. J'aimais jusque-là son ambiguïté, on ne savait trop sur quel pied danser avec lui. Il était assez noir, mais son amour pour sa fille en faisait un héros complexe et tiraillé par de réelles questions existentielles, pour le coup très crédibles, et à la fin, cette véracité vole en éclats.

Déçu par la relative absence de Brienne (Gwendoline Christie)
 dont on peut se demander si elle ne passe ses quelques apparitions à attendre la saison 6.

Désappointé par l'embourbement politique dans lequel s'enferme Daenerys (Emilia Clarke),
 mais dont le sens originel m'échappe au fond. Me demandez pas pourquoi il faudrait croire qu'un peuple s'évertue autant à retrouver l'esclavage. J'espérais qu'on viendrait vite à bout de cette histoire bancale de fils de la harpie.

Le cas Jon Snow (Kit Harington
m'a paru longuet à se clore. Tout ça pour ça! Je ne regretterai pas le personnage un peu trop flageolet à mon goût. Mais à ce compte-là, ils auraient mieux fait de le liquider plus tôt.

Parfois au cours de cette saison 5, on a l'impression que les scénaristes naviguent à vue, ne sachant pas où ils vont et prennent des virages non prévus, improvisent leur trajectoire, qu'ils se répètent, s'enlisent comme les personnages et l'ennui n'est jamais très loin de ces parcours trop flous, tergiversants.

On peut aussi légitimement penser que les marcheurs blancs mettent un temps fou, alors qu'ils sont d'évidence surpuissants, à venir chatouiller Westeros. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien foutre depuis 4 saisons ?

Finalement, il ne me reste plus que de rares éléments de satisfaction et de promesses pour l'avenir. En espérant qu'ils ne s'endorment pas non plus sur la saison 6.

Le devenir d'Arya Stark (Maisie Williams)
 peut constituer une gentille carotte. Son parcours initiatique de ninja vénitienne est encore alléchant.

Concernant Cersei (Lena Headey
et sa bêtise politique d'armer des fanatiques religieux (rappelant notre actualité brûlante), je serais maintenant plus mesuré que durant le visionnage pendant lequel j'étais sidéré et déçu par ce manque flagrant de jugeote stratégique. En fait cette boîte de Pandore ouvre des perspectives intéressantes, pas seulement sur le plan politique. C'est en somme une nouvelle donne. D'autre part, la créature de Frankenstein
 qu'on nous présente subrepticement en fin de saison est séduisante bien entendu pour la narration. Enfin, espérons !

Si Daenerys résout rapidement ses problèmes domestiques avec ses dragons et ses sujets récalcitrants (en séduisant, encore!, les caballeros je présume?) pour aller défaire une bonne fois pour toute les fils de la harpie, si les marcheurs blancs se décident enfin à aller faire bronzette au soleil du sud, alors les saisons futures seront à nouveau aussi trépidantes que les précédentes.

FIN SPOILER

J'espère que cette quatrième saison sera la dernière à vasouiller dans le coaltar. Cette relative absence d'évolution, de véritable avancée par rapport à la saison précédente m'a surpris autant que peiné. J'ai un peu peur que les scénaristes aient perdu le fil de l'histoire. Il va me falloir un an pour en avoir le cœur net. Il ne me reste plus qu'à espérer m'être monté le bourrichon pour rien.

En attendant, je veux souligner que j'ai tout de même été encore tenu par le fil de l'histoire et la curiosité vis à vis de certains personnages auxquels j'ai eu le temps de m'attacher. Bien entendu je ne voudrais pas passer pour un blasé non plus, ce serait mensonge.

Et puis, le traitement graphique est toujours aussi bien fait. Les décors sont même peut-être encore plus impressionnants. Les palais al-alhambresques, les architectures méridionales, orientalistes, ou nettement vénitiennes, entre Antiquité et Moyen-Age sont tout simplement sublimes!

Trombi:
Peter Dinklage:

Nikolaj Coster-Waldau:

Aidan Gillen:

Natalie Dormer:

Liam Cunningham:

Carice van Houten:

John Bradley:

Michiel Huisman:

Nathalie Emmanuel:

Kristofer Hivju:

Hannah Murray:

Conleth Hill:

Dean-Charles Chapman:

Ciarán Hinds:

Dominic Carter:

Owen Teale:

Ian McElhinney:

Jacob Anderson:

Indira Varma:

Jerome Flynn:

Tom Wlaschiha:

Alfie Allen:

Iain Glen:

Jonathan Pryce:

Daniel Portman:

Julian Glover:

Tara Fitzgerald:

Roger Ashton-Griffiths:

Finn Jones:

Joel Fry:

Ben Crompton:

Eugene Simon:

Will Tudor:

Ian Beattie:

Brenock O'Connor:

Kerry Ingram:

Reece Noi:

Peter Vaughan:

Anton Lesser:

Alexander Siddig:

Michael McElhatton:

Faye Marsay:

Charlotte Hope:

Rosabell Laurenti Sellers:

Diana Rigg:

Jodhi May:

Rupert Vansittart:

Ian Gelder:

Paul Bentley:

Mark Gatiss:

Nell Williams et Isabella Steinbarth:

Meena Rayann:

Deobia Oparei:

Nell Tiger Free:

Toby Sebastian:

Elizabeth Cadwallader:

Cedric Henderson:

Gary Oliver:

Keisha Castle-Hughes:

Jessica Henwick:

Elizabeth Webster:

Stella McCusker:

Adewale Akinnuoye-Agbaje:

Michael Yare:

Enzo Cilenti:

Hannah Waddingham:

Birgitte Hjort Sørensen:

Zachary Baharov:

Richard Brake:

Tim Loane:

Oengus MacNamara:

Ian Whyte:

Nicholas Boulton:

Lacy Moore:

Rila Fukushima:

Gwyneth Keyworth:

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