jeudi 14 juillet 2016

X-Men Apocalypse



2616

Cinéaste: Bryan Singer
Comédiens: James McAvoy - Jennifer Lawrence - Michael Fassbender - Rose Byrne - Sophie Turner

Notice SC
Notice Imdb

Vu en salle

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J’ai un faible pour la série des Xmen de Bryan Singer, depuis l’origine et j’apprécie la tournure récente qui revient aux sources, toujours sous l’égide de ce cinéaste. Cependant, je crains qu’on atteint aujourd’hui une sorte de bascule vers la banalisation, voire la lourdeur avec un scénario pas très satisfaisant.

Jusqu'à ce film, les scénarii précédents fouillaient véritablement les personnages et offraient par là même une relative bonne réflexion aux spectateurs. Il y avait un joli mariage entre le fond et la forme, entre introspection et spectacle.

Or, sur ce Xmen apocalypse, pour une fois un déséquilibre se fait cruellement sentir. Alors qu’il y avait matière à penser et s’émouvoir. On voit bien que Magneto (Michael Fassbender) est une nouvelle fois tiraillé par le deuil et la vengeance, entre son humanité et sa soif de violence. Mais curieusement, cet aspect est finalement assez vite expédié et noyé dans le reste du film plus vaste, mais plus creux aussi.
Michael Fassbender
Je crois que de façon fondamentale le grand méchant loup est le principal fautif. En effet, l’insertion dans le récit d’un dieu égyptien aussi crétin condamne le scénario au rang des mauvaises histoires, de celles qu'un nanar pourrait nous pondre. Y en a ras le bol de ces divinités égyptiennes maléfiques ! Quand on est à cours d’extraterrestre ou de démon venu des enfers, on convoque un dieu mythologique. Entre Stargate, La momie ou autres Transformers, les histoires de paléo-monstres finissent par me concasser les gonades. En regardant ce film j’avais l’impression de lire un mauvais bouquin de la collection L’aventure mystérieuse chez J’ai lu. De la pseudo-science cache-misère, naïve et primaire dans un Xmen de Bryan Singer, cela s'avère une entreprise destructrice dès lors qu’elle prend trop de place. C’est le cas ici. Ce dieu infoutu de prendre le pouvoir sur la planète alors qu’il est sans doute le mutant le plus puissant, par manque totale de diplomatie et de finesse psychologique (voire de la plus simple jugeote pour résumer), c’est plutôt navrant. Que les Xmen parviennent à le battre ne relève en rien de l’exploit. L’adversaire est juste con. À vaincre sans périls… Le film en ressort amoindri. À méchant zéro, héros zéro itou.

Après, on continue d’apprendre pas mal de choses sur certains mutants (prof. Xavier, Tornade, etc.). La franchise Xmen garde une certaine cohérence par rapport aux films précédents et je suppose à venir.

La mise en image est correcte. Je note toutefois que la photo est moins léchée que sur les tous premiers Xmen de Singer. Est-ce le visionnage en salle numérique ? Le Blu-ray rendra-t-il de meilleurs contrastes, mettra-t-il en valeur l’éclat des couleurs? Est-ce la technologie actuelle ? Le format? Je regrette le bon vieux CinémaScope des familles bien net. Je ne suis pas vraiment charmé sur le plan visuel.

Oh, j’ai passé quand même un moment pas désagréable, mais pas non plus inoubliable. Forcément, la déception prend le dessus sur mon sentiment final. De plus naît une certaine inquiétude pour la suite de la série.

Mini Trombi:
Jennifer Lawrence:

Sophie Turner:

Olivia Munn:

Alexandra Shipp:

Nicholas Hoult et Tye Sheridan:

Josh Helman:

Evan Peters:

Ben Hardy:

Oscar Isaac:

Lucas Till (gauche, left):

Kodi Smit-McPhee (centre):

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