mercredi 19 octobre 2016

Halloween, la nuit des masques



1978

Titre original: Halloween
Titre francophone: Halloween, la nuit des masques

Cinéaste: John Carpenter
Comédiens: Donald Pleasence - Jamie Lee Curtis

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

------------------------



Je n’avais jamais vu ce film. J'étais pourtant persuadé de l’avoir vu. C’est le signe des grands films. Ou alors je l'ai bel et bien vu puis complètement oublié ? J’en doute tant il est impressionnant.

La conduite du récit est vraiment remarquable. Ce n’est pas une nouveauté pour un film de John Carpenter. Il représente pour moi dans le cinéma de divertissement intelligent un de ses maîtres. Son efficacité dans ce film que l’on peut classer aisément comme un classique du film d’effroi est étonnante. La lisibilité de cette histoire, due sans doute à sa pureté, sa simplicité repose également sur une superbe montée de tension.

Ce film n’est pas un film d’horreur, gore avec de la bidoche et de la pisse de sang, mais un film au suspense redoutable, à la mise en scène toute simple, prenant son temps pour faire monter la pression. Le cadrage, le montage sont au service d’une réalisation soignée et ultra précise afin de prendre le spectateur à la gorge et ne jamais le lâcher. Admirable petit film qui devient grand.

Alors on voit de suite les inspirations des deux scénaristes John Carpenter et Debra Hill : je vois du Dario Argento ou du Bava dans les couleurs crues et vives, la simplicité à poser l’action et les rictus grotesques dans l’horrifique.

Ce qui me surprend davantage c’est le fait que la mise en scène me semble parfois très similaire à celle de Steven Spielberg. Concomitance naturelle de styles sûrement générationnelle. Quoiqu'il en soit, elle impressionne, tant la maîtrise des cadrages, des distances, du rythme et du montage réussit à produire une angoissante atmosphère avec, en fin de compte, peu de grands effets. C’est un film astucieux, d’une grande maîtrise, à l’efficacité redoutable, du bon vieux ciné, manouvrier, fabrication artisanale, 100% bio. Au final, on a devant les mirettes un beau classique du cinéma de la trouille.

Ce film est aussi l’occasion de découvrir une jeune femme, fille de Janet Leigh et Tony Curtis. Jamie Lee Curtis
s’en tire très bien pour sa première apparition, même si son personnage est assez con pour donner au meurtrier le bâton pour se faire battre.

Trombi:
Donald Pleasence:

Nancy Kyes:

P.J. Soles:

Charles Cyphers:

Kyle Richards:

Brian Andrews:

John Michael Graham:

Nancy Stephens:

Arthur Malet: (gauche, left)

Robert Phalen (gauche left)

Tony Moran:

Will Sandin:

David Kyle:

Sandy Johnson:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire